Individualisme et collectivisme
Ayn Rand (1905 - 1982)
Elle montre que le racisme et l'esclavage ont ceci ont commun qu'ils sont tous deux enracinés dans le collectivisme. Le collectivisme est la doctrine philosophique affirmant qu'un individu n'a pas de valeur propre et que le standard de valeur dans les affaires humaines est le groupe auquel il "appartient".
Les traits communs qui le relient à la collectivité (la tribu) peuvent être la nationalité (pour les nationalistes), la croyance religieuse, la race (KKK etc), le statut économique ou social (socialistes, communistes) etc...
Quand les membres d'un groupe ou d'une collectivité asservissent un autre groupe, c'est le collectivisme à l'œuvre.
Ainsi les conflits tribaux qui continuent de génération en génération dans diverses parties du monde sont aussi le collectivisme à l'œuvre. Ces groupes en guerre se tiennent pour responsables de méfaits perpétués il y a des siècles et sans aucune considération pour le fait que les individus d'aujourd'hui ne portent aucune responsabilité sur ces événements anciens.
Aussi l'individualisme, contrairement au sens commun répandu par les collectivistes, ne signifie pas vivre dans l'indifférence ou en autarcie. L'individualisme refuse de reconnaître des obligations nées de l'appartenance hypothétique à un groupe et nous invite à développer nos propres valeurs, à tracer notre chemin indépendamment de ceux déjà tracés. Selon Ayn Rand, conformer ses actes à ce système de valeur est le préalable indispensable au bonheur.
Commentaires
Je pourrais continuer à démonter le propos, mais je pense que le lien fourni par mes soins donne déjà une bonne base de départ.
"Même s'il était démontré - ce qui n'est pas le cas - que la proportion d'hommes avec des cerveaux supérieurs est plus importante parmi les membres de certaines races que parmi d'autres, cela ne nous dirait toujours rien sur un individu donné et il ne serait pas pertinent d'arrêter un jugement sur son compte."
Ce sont les tirets : "-ce qui n'est pas le cas-" qui font sursauter, me semble t-il, tout scientifique et à juste titre : il est dit que le discours scientifique sur les races n'est pas fiable et donc pas envisageable et c'est stupide :on peut dire qu'il existe tout de même des "variantes" dans les races,une diversité objective sur laquelle le discours scientifique se base et s'interroge et fait des découvertes tout à fait solides. Et ce n'est pas en les niant qu'on fait avancer les choses.
CEPENDANT : Sous prétexte d'objectivité,on ne parle qu'avec un discours scientifique. On oublie une seule chose : c'est que la réalité, l'essence des choses n'est pas que matérielle justement.
Il existe simplement deux modes de connaissances différents (scientifique et philosophique ou métaphysique) qui n'ont pas besoin de s'opposer mais qui se complètent parfaitement.Le fait de déterminer en philosophie une nature humaine n'empêche absolument pas le discours scientifique de postuler sur des variantes dans les races, des différences de cerveaux, de la diversité entre les individus dans leur intelligence, leur culture, leur imagination etc... toutes ces données de l'hérédité.
Simplement,ces données que l'on aurait tort de nier et de ne pas étudier n'empêchent absolument pas de dire par ailleurs qu'il s'agit d'êtres humains à part entière et non d'animaux ou de créatures moins ou plus "humaines" à des degrés divers. Il existe des races différentes, scientifiquement, matériellement, physiquement, il n'existe pas d'êtres humains "supérieurs" essentiellement.
Dans la vidéo, si l'on ne se tient qu'au discours scientifique on arrive à cette conclusion : "Il s'agit d'une version de basse-cour du collectivisme, appropriée pour différencier les diverses espèces d'animaux, NON PAS LES ANIMAUX DES HOMMES."
Le discours philosophique sur une nature humaine qui est au fondement de la connaissance de l'Homme est essentiel car sinon, même des objectivistes scientifiques et matérialistes tombent dans le racisme bête et méchant. Ce discours, sous prétexte qu'il ne s'appuie pas sur la Matière serait moins "vrai" que le discours scientifique. C'est une erreur fondamentale. Les deux modes de connaissances sont nécessaires et surtout aussi objectifs et sûrs l'un et l'autre.