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"L'impôt, c'est le vol !" Murray Rothbard

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Le Monde, 2 juin 2011 "Les apologistes de l'Etat soutiennent que l'impôt serait en fait volontaire. Il suffit, pour réfuter cette thèse, de se demander ce qui arriverait si les hommes de l'État renonçaient à l'imposition et se contentaient de demander des contributions volontaires…" (Murray Rothbard, L'éthique de la liberté). La réédition par Les Belles Lettres de L'éthique de la liberté est l'occasion de découvrir ou redécouvrir la pensée de Murray Rothbard, géant de la pensée libertarienne au même titre qu'Ayn Rand ou Robert Nozick. Economiste, représentant de l'Ecole autrichienne (il fut l'élève de Von Mises, dont il suivit les séminaires dans les années 1950) et défenseur de l'anarcho-capitalisme le plus radical, Rothbard est sans doute l'un des auteurs les plus originaux, iconoclastes et stimulants que la famille libérale ait engendrés. L'éthique de la liberté, publié à l'origine en 1982, en est la meilleure pre
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Entretien avec Jérémie Rostan*, auteur d’une préface à la réédition française de l’Ethique de la liberté de Murray Rothbard, qui parait aux Belles Lettres ce 19 mai 2011, dans la collection  Bibliothèque classique de la liberté , dirigée par Alain Laurent. Lorsque  The Ethics of Liberty est publié en 1982, Murray Rothbard (1926-1995) n’en est pourtant pas à son coup d’essai : dans une veine semblable, cet émule de Ludwig von Mises s’est fait connaître en 1973 avec  For a New Liberty : The Libertarian Manifesto . Mais dans son nouvel opus et en partant d’une décapante « robinsonnade », il radicalise le libertarianisme en prônant une liberté individuelle maximale, l’État zéro et une société totalement privatisée fondée sur l’échange volontaire et le capitalisme de laissez-faire, eux-mêmes légitimés par une réinterprétation rationaliste rigoureuse de la tradition du droit naturel, du droit de propriété et de la morale qui en découle. Dans cet entretien, Jérémie Rostan décry

Murray Rothbard

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On parle beaucoup de la crise du politique, du déclin de la démocratie parlementaire, du gouvernement représentatif et donc de la liberté. On impute un peu facilement cette crise au capitalisme et à la "dictature des marchés".  Cette situation est en fait la conséquence d’un changement intellectuel radical dans les idées. La crise que nous traversons est une crise de civilisation, c’est-à-dire une crise intellectuelle. Depuis la naissance du socialisme en France au XIXe siècle et le renfort d’un pseudo-libéralisme keynésien au XXe siècle, on a soutenu l’idée que l’on pouvait légitimement violer les droits de propriété, au nom de la justice et de l’équité. La politique s’est trouvée détachée de son socle moral c’est-à-dire de l’ordre naturel dans laquelle elle trouvait sa légitimité. L’Etat est devenu alors l’instrument d’une lutte de pouvoir entre des minorités ou des groupes de pression. Chaque groupe tentant d'imposer aux autres sa loi, par la force et la violence d

L'éthique de la liberté

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Mon ami et collègue Jérémie Rostan, de passage à Paris (il enseigne à San Francisco l'économie et la philosophie dans un lycée international), est venu dans 2 de mes classes de TES, parler un peu de l'école autrichienne d'économie et de Rothbard en particulier. Il a pu rester 2 heures dans une classe et nous avons eu de bons et passionnants échanges avec les élèves la 2e heure. A leur intention (et à ceux qui n'ont pas eu la chance de l'écouter), je mets en ligne ce livre désormais introuvable mais qui devrait ressortir bientôt... avec une préface de Jérémie. Murray Rothbard - L'éthique de la liberté Pour lire des articles de Jérémie Rostan, voir ici : Sur Bastiat Son blog A lire aussi pour approfondir : 39 leçons d'économie contemporaine , de Philippe Simonnot. Un livre de vulgarisation écrit par un économiste de l'école autrichienne. On y trouve autant de philosophie que d'économie. « Le célèbre Adam Smith, qui passe communément pou

De Vienne à Auburn, l'école libertarienne mène une lutte farouche contre l'Etat

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En Alabama aux Etats-Unis, près de l'université d'Auburn, l'Institut Ludwig von Mises, du nom de l'un des plus importants économistes du XXe siècle, est le plus grands centres d'échanges de la pensée libérale dite de l'"école autrichienne". LE MONDE - 7 octobre 2003. Auburn (Alabama) de notre envoyé spécial Philippe Simonnot Ils sont plus d'une centaine à être venus des quatre coins des Etats-Unis, du Canada, d'Amérique latine, d'Europe, mais aussi de Singapour, de Tokyo, de Hongkong et de Brunei. Pour la plupart, des étudiants, et une poignée d'hommes d'affaires. Pourquoi se sont-ils retrouvés ici, à Auburn, cette modeste ville du sud-est des Etats-Unis peuplée de quelque 40 000 habitants. En temps ordinaire, la moitié de la population est constituée des étudiants de l'université d'Auburn. Mais, l'été, ce campus est vide. La chaleur est étouffante. Les quelques bars à bière ferment à 9 heures du soir. "Je m'