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Blaise Pascal par Louise

Une belle présentation du cours sur Pascal par Louise de M. Blaise Pascal

Abélard, l'Aristote chrétien du XIIe siècle

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Tout le monde connaît l'histoire d'amour entre Abélard et Héloïse. On peut lire l’" Historia calamitum ", triste et douloureuse confession, où Abélard nous ouvre les secrets de sa vie et de son âme. Mais il faut surtout lire la correspondance entre les deux époux, retirés dans leurs monastères respectifs après leur séparation. (Cette correspondance a été établie et présentée par Régine Pernoud). Héloïse s'adresse à celui qui est toujours son époux, son bien-aimé, son « unique ». Une correspondance magnifique, l'un des cris d'amour les plus bouleversants qui m'ait été donné de lire. Héloïse fut une jeune fille magnifiquement belle, douée, cultivée, passionnée, une épouse fidèle jusqu'à la mort, une mère aimante (elle éduqua elle-même son fils Astrolabe), la supérieure avisée d'un monastère gouverné avec intelligence, soucieuse de la formation et du développement intellectuels et spirituels de sa communauté, bref une femme accomplie et un modèle

Le christianisme, l'islam et la raison (2)

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Dans la masse des articles publiés au lendemain de la polémique sur les propos du pape, je retiendrais l'interview du Cardinal Lustiger, ainsi que celui de Malek Chebel, spécialiste du monde arabe, qui vient de publier un livre sur l'islam et la raison. Tous deux abordent la question du rapport entre l'islam et la raison, et tous deux, à la suite du pape, appellent l'islam à une réforme profonde, à renouer avec l'exercice de la raison critique, avec un islam des lumières. Enfin, je signale l'article plus polémique mais très pertinent de mon ami et collègue Robert Redeker : Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? A lire ici (Je signale que depuis la parution de cet article, R. Redeker a été condamné à mort par une fatwa égyptienne et qu'il a été placé sous protection de la DST, au secret...) Entretien avec Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris : Le pape n'a-t-il pas commis une maladresse en citant un document si criti

Le christianisme, l'islam et la raison

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Vague de menaces et de protestations, après les propos du pape à l'universtité de Ratisbonne. Paradoxe : la violence des menaces proférées par les musulmans à l'encontre des chrétiens dans le monde (déjà une religieuse tuée en Somalie) tend par elle-même à suggérer l'existence d'un lien entre islam et violence. Mais est-ce bien ce que le pape a voulu dire ? OUI, c'est exactement ce qu'il a voulu dire. Et bien qu'il ait exprimé des regrets de pure forme, ses propos sont sans ambiguïté. En réalité son discours portait sur la distinction entre le christianisme et l'islam dans leur rapport avec la raison. Selon le pape, il y a une différence essentielle entre la conception chrétienne de Dieu qui est intrinsèquement lié à la raison (Le concept grec de Logos) et la conception de l’Islam où Dieu transcende tout (même la raison). Il cite un universitaire allemand d'origine libanaise, le professeur Khoury, selon lequel "pour la doctrine musulmane, Dieu

L'Europe et ses fondements

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Après les JMJ, pour mieux connaître Benoît XVI, il est nécessaire de lire ses écrits et de ne pas en rester aux images. Voici quelques extraits de son livre sur l'Europe ( L’EUROPE, SES FONDEMENTS, AUJOURD’HUI ET DEMAIN, Éditions Saint-Augustin, 2005 ) 1° Sur la foi et la raison : "La foi en Dieu, l’idée de Dieu peut être instrumentalisée et devenir ainsi délétère : tel et le péril couru par la religion. Mais, de son côté, une raison qui se détache totalement de Dieu, et veut le confiner dans le domaine purement subjectif, perd la boussole et ouvre les portes aux forces destructrices. Si l’Âge des Lumières est allé à la recherche de fondements moraux et si Deus non daretur (comme si Dieu n’existait pas), nous devons, aujourd’hui, inviter nos amis agnostiques à s’ouvrir à une morale si Deus daretur (comme si Dieu existait). Kolakowski, ayant connu l’expérience d’une société athéo-agnostique, a magistralement montré que, sans ce point de référence absolu, l’action de l’homme s