Articles

Affichage des articles associés au libellé droit naturel

Aristote, père du droit naturel

Image
Par Damien Theillier En cette période de débat électoraux, de slogans et de petites phrases, il nous paraît salutaire de rappeler, avec les penseurs du droit naturel, que la politique n’est pas le tout de la vie en société. Elle n’est ni un commencement, ni une fin. Avant la politique, il y a des individus qui s’associent pour rechercher leur subsistance en même temps que leur bonheur. Et s’ils ont recours à la force du gouvernement, c’est pour protéger ce qui leur appartient : leur vie, leur liberté et leurs biens. Mais le politique ne dispose pas de la propriété des individus, il est à leur service. Or c’est précisément ce qu’affirme la théorie du droit naturel, formulée d'abord par Arisote. Il affirme qu’il y a un contenu dans tout système juridique qui ne dépend pas de la volonté du législateur et qu’il y a donc des règles qui s’imposent au législateur. Est dit de droit naturel ce qui est universellement valide, en tout lieu et en tout temps. Est dit de droit positif c

L'illusion de l'Etat-arbitre : le cas des Himbas

Image
Les articles de Pascal SALIN, véritables leçons de philosophie politique et économique appliquée, sont toujours un régal de concision et de clarté. Ce professeur d'économie à l'université de Paris IX Dauphine est un disciple de l'école autrichienne. Il a présidé la Société du Mont Pèlerin de 1994 à 1996, fondée par Hayek et présidée par des intellectuels aussi brillants que Milton Friedman, George Stigler, James Buchanan, Gary Becker, tous prix Nobel d'Economie. Ainsi, dans "L'illusion de l'Etat arbitre" (lire le texte intégral plus bas), Salin défend la tribu des Himbas dans le conflit qui l'oppose au gouvernement Namibien. Vous avez peut-être vu comme moi lundi soir la magnifique émission (Faut pas rêver) sur l'Afrique du sud-ouest (Namibie, Botswana). L'un des reportages était consacré à la tribu des Himbas, ces semi-nomades qui s'enduisent le corps d’un mélange de graisse et de poudre rouge qui leur a valu le nom de « peuple d’ocre