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Affichage des articles associés au libellé communisme

Vidéos de Jean-François Revel

Les émissions sont classées dans l'ordre. L'émission sur le Livre Noir du Communisme, par exemple, va de 1 à 10. Pour bien voir la présentation de chaque émission, voir ici

In memoriam Jean-François Revel

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Jean-François Revel est mort il y a bientôt 2 ans. Il était à l'honneur le jeudi 31 janvier à l'Académie française. Max Gallo, son successeur au fauteul n° 24, lui a rendu hommage comme le veut la tradition. Discours de réception de Max Gallo à l'Académie française (texte intégral) Extraits de ce discours Ici , une interview de Revel qui date de 1997, suite à la sortie de son recueil d’articles Fin du siècle des ombres. On peut y entendre Revel parler de philosophie. L’entretien dure 53 minutes. (Faire un clic droit et "enregistrer sous") J'ai passé à mes élèves un film d'entretiens de Revel avec Bernard Pivot. C'est un excellent DVD que je recommande à tous. Revel y explique pourquoi le communisme a pu tromper tant d'intellectuels. Il y explique ce que signifie pour lui la gauche et la droite. Un brillante leçon de lucidité et de liberté. En 1997, Bernard Pivot invite Jean-François Revel (1924-2006), jo urnaliste, é crivain, directeur de collec

Aron nous manque...

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« Entre la tentation totalitaire et les aspirations libérales, la bataille continue, elle se poursuivra aussi loin devant nous que porte notre regard. Les libertés dont nous jouissons gardent la fragilité des acquis les plus précieux de l’humanité » Citation figurant sur la 4ème de couverture du n° de Commentaire qui lui est consacré. En ces temps de grands bouleversements politiques pour la France, Aron nous manque. Comment aurait-il analysé les émeutes de novembre 2005, la montée de l'islamisme, le non à la constitution, la fin du gaullisme et l'effondrement de la gauche soixantuitarde ? Il fut l'un des rares intellectuels à échapper à l'aveuglement idéologique qui infecta l'Europe, depuis la montée du fascisme jusqu'à la chute du mur de Berlin. Il a toujours considéré la liberté individuelle comme un bien supérieur à l'Etat, à la race et à la classe. Et il fut souvent bien seul à défendre cette position. Aron, c'est le refus des attitudes compassionn

Raymond Aron, Sartre et la guerre froide

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Sur le conflit est-ouest, outre ses chroniques, Aron publie en 48 et 51 deux livres où il analyse la nouvelle situation du monde créée par la guerre froide, qu’il préfère d’ailleurs qualifier de "paix belliqueuse". A travers ses écrits il s’engage résolument dans le combat des démocraties contre le totalitarisme soviétique. Il approuve et soutient sans faille la politique américaine qu’il s’agisse du blocus de Berlin ou de la guerre de Corée, ce qui le classe dans le camp des anticommunistes à une époque « où tous les anticommunistes sont des chiens » selon Sartre. Le clivage politique sur l’URSS conduit à la rupture de leur amitié et en 1948 ils se brouillent définitivement,. A un moment où Sartre s’affiche en compagnons de route du PC, Aron est ouvertement anti-stalinien avant la plupart des autres intellectuels français. Au soir de sa vie il en fait son plus grand motif de fierté. En 1955 il publie à leur intention L’Opium des Intellectuels. L’attitude envers l’Urss est à

Sartre, une passion française

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Article du Monde sur la série TV diffusée sur France 2. J'ai vu ce téléfilm que j'ai trouvé bien construit et fort intéressant. A titre historique, il reflète judicieusement le contexte politique des années 50-60 sans toutefois entrer dans le détail de la philosophie de Sartre, chose d'ailleurs impossible à la télé dans un film. On ne peut s'empêcher d'admirer le talent et l'intelligence du couple Sartre-Beauvoir, malgré leurs errements. Par contre le téléfilm tend à faire croire que tous ceux qui ne partageaient pas la cause révolutionnaire de Sartre étaient des fascistes, ce qui est bien évidemment faux et mensonger. Pour le démontrer, il suffit de s'intéresser à Raymond Aron, qui fut à la fois son ami de jeunesse et son opposant le plus convaincu. Voici un petit rappel de leurs destins croisés : Sartre - Aron: destins croisés par Raphaël Enthoven Lire, avril 2005 Les deux écrivains français ont traversé le XXe siècle et l'ont marqué de leur fulg

Fukuyama et la fin de l'histoire

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Aujourd'hui, tout le monde a entendu parler de Francis Fukuyama et La Fin de l'Histoire est devenu un best-seller traduit dans le monde entier. Pour découvrir ce penseur, voici une interview réalisée juste après les attentats du 11 septembre, le 13 décembre 2001. Le Nouvel Observateur. – Guerre de religion, fracas des cultures, choc des civilisations : la vision pessimiste de Samuel Huntington, votre grand rival, semble se confirmer... Francis Fukuyama. – Huntington a été mon professeur à Harvard. J’ai du respect pour lui. Est-il fondé à dire que les lignes de fracture passent plus par les cultures ou les religions que par les idéologies ? Je ne sais pas. Mais il a raison de douter de l’attraction des valeurs occidentales et sur le fait que le reste du monde hésite à les adopter automatiquement. Les Etats-Unis font ce constat avec le rejet de certaines de leurs valeurs par le monde musulman, à travers leur difficulté à assimiler de nouvelles vagues d’immigrants qui, ref

Aron en quarto pour le centenaire

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A l'occasion du centenaire de Raymond Aron, les édition Gallimard publient chez Quarto (édition de poche) un volume réunissant les principaux ouvrages du philosophe et sociologue sur la démocratie : PENSER LA LIBERTÉ, PENSER LA DÉMOCRATIE : Une révolution antiprolétarienne. Idéologie et réalité du national-socialisme - États démocratiques et États totalitaires - L'Homme contre les tyrans - Une révolution antitotalitaire : Hongrie 1956 - Polémiques - La Tragédie algérienne - La Révolution introuvable - Dix-huit leçons sur la société industrielle - La Lutte de classes. Nouvelles leçons sur les sociétés industrielles - Démocratie et totalitarisme - Les Désillusions du progrès. Essai sur la dialectique de la modernité - L'Aube de l'Histoire universelle Les cent ans de Raymond Aron ont été célébrés plus discrètement que ceux de son ancien compagnon de l'ENS, Jean-Paul Sartre, né lui aussi en 1905. Raymond Aron est inclassable. Intellectuel anticonformiste, il est allé