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Affichage des articles associés au libellé Tocqueville

Citations en français pour 2013

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Citations pour 2013 : Le XIXe siècle français

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Tocqueville prophète de la démocratie despotique

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La crainte du désordre et l'amour du bien-être [portent] insensiblement les peuples démocratiques à augmenter les attributions du gouvernement central, seul pouvoir qui leur paraisse de lui-même assez fort, assez intelligent, assez stable pour les protéger contre l'anarchie. J'ai à peine besoin d'ajouter que toutes les circonstances particulières qui tendent à rendre l'état d'une société démocratique troublé et précaire augmentent cet instinct général et portent, de plus en plus, les particuliers à sacrifier à leur tranquillité leurs droits. Alexis de Tocqueville L'analyse de la démocratie par Tocqueville ne fait que prolonger en un sens la distinction de Constant entre la liberté des anciens et celle des modernes. Dans un article de 1836 (« État social et politique de la France avant et depuis 1789 »), Tocqueville établit une comparaison méthodique entre la liberté aristocratique et la liberté démocratique. La première se définit comme « la jouissance d

Lancement des candidatures à la Bourse Tocqueville 2011

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La Bourse Tocqueville a été créée pour permettre à de jeunes gens prometteurs de rencontrer les différents acteurs politiques américains et d’apprendre les techniques utilisées par la société civile américaine pour défendre les valeurs de liberté et de responsabilité. Organisé chaque année en juillet, ce séjour de formation a lieu principalement à Washington D.C. Après examen du dossier et entretien d’admission, 5 à 6 candidats sont retenus chaque année. Vous voulez donner une autre dimension à votre engagement dans la vie de la Cité ? Déposez votre candidature. Envoyez un CV et une lettre de candidature à : contact@laboursetocqueville.fr. Pour plus d’informations, cliquez ici .

Entretien avec Pierre Manent

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Cet entretien a été réalisé par mon collègue et ami Philippe Cournarie en 1993 à l'occasion de la sortie du livre de Pierre Manent : "Tocqueville et la nature de la démocratie" (réédité aux éditions Gallimard dans la collection de poche Tel) . Si je devais retenir une phrase clé de cet entretien, ce serait celle-là : "ce n'est pas la démocratie qui a besoin du christianisme mais la personne humaine." Personnellement j'ajouterais en guise de parallèle : "ce n'est pas l'économie qui a besoin de morale, c'est la personne humaine". Autrement dit, vouloir moraliser l'économie, c'est confondre les ordres comme le dit André Comte-Sponville dans son livre Le capitalisme est-il moral ? Mais à l'inverse, une économie de libre concurrence ne peut fonctionner que si les individus respectent un certain nombre de règles morales et juridiques. D'où l'importance de certaines institutions capables de réguler non pas l'écon

Tocqueville - 3 Questions à Luc Ferry

RDC 05 : Tocqueville - 3 Questions à Luc Ferry envoyé par LESRENCONTRESDECANNES . - Regardez les vidéos des stars du web.

Remédier au despotisme démocratique

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Tocqueville propose plusieurs remèdes : 1) La décentralisation administrative par les libertés locales : Il faut créer des rapports entre les affaires publiques et privées ; lier l’intérêt particulier à l’intérêt général. « Il convenait de donner une vie politique à chaque portion du territoire, afin de multiplier à l’infini, pour les citoyens, les occasions d’agir ensemble, et de leur faire sentir tous les jours qu’ils dépende les uns des autres (…) C’est donc en chargeant les citoyens de l’administration des petites affaires, bien plus qu’en leur livrant le gouvernement des grandes, qu’on les intéresse au bien public et qu’on leur fait voir le besoin qu’ils ont sans cesse les uns des autres pour le produire. On peut, par une action d’éclat, captiver tout à coup la faveur d’un peuple ; mais pour gagner l’amour et le respect de la population qui vous entoure, il faut une longue succession de petits services rendus, de bons offices obscurs, une habitude constante de bienveillance e

Relire Tocqueville (ou l'écouter)

A l'intention de mes élèves, qui révisent le bac et qui préparent Sciences Po ! "Je regarde comme impie et détestable cette maxime, qu'en matière de gouvernement la majorité d'un peuple a le droit de tout faire, et pourtant je place dans les volontés de la majorité l'origine de tous les pouvoirs. Suis-je en contradiction avec moi-même ? Il existe une loi générale qui a été faite ou du moins adoptée, non pas seulement par la majorité de tel ou tel peuple, mais par la majorité de tous les hommes. Cette loi, c'est la justice. La justice forme donc la borne du droit de chaque peuple. Une nation est comme un jury chargé de représenter la société universelle et d'appliquer la justice qui est sa loi. Le jury, qui représente la société, doit-il avoir plus de puissance que la société elle-même dont il applique les lois ? Quand donc je refuse d'obéir à une loi injuste, je ne dénie point à la majorité le droit de commander ; j'en appelle seulement de

Mémoire sur le paupérisme

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Tocqueville (1835) "Je reconnais que la charité individuelle produit presque toujours des effets utiles. Elle s'attache aux misères les plus grandes, elle marche sans bruit derrière la mauvaise fortune, et répare à l'improviste et en silence les maux que celle-ci a faits. Elle se montre partout où il y a des malheureux à secourir; elle croît avec leurs souffrances, et cependant on ne peut sans imprudence compter sur elle, car mille accidents pourront retarder ou arrêter sa marche; on ne sait où la rencontrer, et elle n'est point avertie par le cri de toutes les douleurs. J'admets que l'association des personnes charitables, en régularisant les secours, pourrait donner la bienfaisance individuelle plus d'activité et plus de puissance; je reconnais non seulement l'utilité, mais la nécessité d'une charité publique appliquée à des maux inévitables, tels que la faiblesse de l'enfance, la caducité de la vieillesse, la maladie, la folie; j'admets e

Tocqueville par Adrien H.

Bravo à Adrien pour ce nouveau travail, très abouti, à partir des textes de Tocqueville étudiés en classe ce matin. Tocqueville

« Ce qu'est et n'est pas la démocratie. »

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Voici un texte de Soljenitsyne trouvé dans son livre : Comment réaménager notre Russie (1990) Alexis de Tocqueville tenait pour opposées les notions de démocratie et de liberté. Il était un ardent partisan de la liberté, mais absolu­ment pas de la démocratie. John Stuart Mill voyait dans la démocratie illimitée un danger de « tyrannie de la majorité » ; or peu importe à i l'individu d'être soumis à la tyrannie d'un seul ou d'un grand nombre. G. Fédotov a dit que la démocratie a été déformée par le matérialisme athée du XIXe siècle qui a décapité l'humanité. Et Joseph Schumpeter, homme d'État autrichien de notre siècle, traitait la démocratie d'ersatz de la foi pour l'intellectuel privé de religion. Et avertis­sait qu'il était impossible de considérer la démo­cratie hors de son pays et de son époque d'application. Le philosophe russe S.A. Lévitski a proposé de distinguer: - l'esprit de démocratie: 1. liberté

De la différence entre tolérance et liberté

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Un article lu ce matin sur l'affaire Gouguenheim me semble particulièrement intéressant : L’Etrange Affaire Aristote L'auteur de ce blog a eu la bonne idée de s'appuyer sur Bernard Lewis (grand spécialiste de l'islam) et sur Philippe Nemo. Il s'interroge sur la différence entre la civilisation islamique et la civilisation chrétienne concernant le rapport entre société et liberté. Il y a une grande différence entre la tolérance, qui consiste à ne pas faire usage de la coercition à l'encontre des autres religions, et la liberté civile qui consiste à reconnaitre que le pluralisme intellectuel, religieux et politique est le facteur agissant d’un ordre social supérieur. Or seul l'Occident a pu accéder (c'est le propre de la modernité) à ce type de société. J'ajoute que dans Qu'est-ce que l'Occident ? Philippe Nemo développe ce point de la manière suivante (p.69 à 71) : La raison et la connaissance humaine sont fondamentalement limitées et faillib

Ecouter les philosophes

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Pour une rentrée intelligente, je vous propose d'écouter quelques grands philosophes sur votre Ipod. C'est gratuit et particulièrement enrichissant. Moi qui fais pas mal de trajets en train matin et soir, j'ai téléchargé une centaine de mégas de livres aussi prestigieux que les Pensées de Pascal (extraits), le Manuel d'Epictète (texte intégral), du Platon, du Nietzsche etc. Pour ceux qui ont une mémoire plutôt auditive, c'est une aubaine. Je vous conseille de commencer par Pascal . Il est assez facile à suivre. Voici les thèmes abordés : Sur l'amour, 1 (Pensées) Sur l'amour, 2 (Pensées) Sur l'homme (Pensées) Sur l'illusion (Pensées) Sur l'imagination (Pensées) Sur la méthode (De l'esprit géométrique) Sur la pensée (Pensées) Sur la religion (Pensées) Sur le pouvoir (Second discours sur la condition des grands) Sur le progrès (Préface pour un traité du vide) Sur le temps (Pensées) Liste des auteurs - Arendt - Augustin - Baudelaire - Descartes -

Pierre Manent et le néo-tocquevillisme

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Y a-t-il un point commun entre Alain Finkielkraut et Pierre Manent ? Oui : Tocqueville . L'un est juif, l'autre catholique mais ils partagent le même effroi que Tocqueville devant les dérives d'une démocratie que pourtant ils jugent incontournable. L'égalitarisme contemporain tend à transformer les citoyens en simples ayants droits au détriment l'intérêt général. La politique devient ainsi gestion technocratique et le citoyen est porté à se détacher de la nationalité (éthnicisation d'une part et européisation d'autre part). Dès lors comment vivre ensemble si nous ne sommes plus qu’une somme d’individus atomisés ? S’inscrivant dans la tradition de Tocqueville, ils réaffirment le primat du politique sur l’économique et le social. Selon eux, une société politique digne de ce nom ne saurait se concevoir comme un agrégat d’atomes individuels poursuivant des intérêts purement privés. Leur grand mérite, c’est de diagnostiquer une véritable crise intellectuelle et

Tocqueville et le Mai 68 des banlieues

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Si la pauvreté et l'exclusion peuvent constituer un terreau favorable aux émeutes urbaines, elles n'expliquent pas à elles seules la violence et la destruction des casseurs. Le phénomène n'est pas spontané, il est préparé de longue date, récupéré et amplifié par des groupes militants organisés appelant au meurtre et à la haine anti-française. C'est tout le jeu tordu de certaines associations anti-racistes, de certains rappeurs ou d'islamistes djihadistes que d'attiser le feu depuis des années en parlant, comme Dieudonné, de "crimes de la France", "d'humiliation du peuple noir" de "fracture coloniale", de "pornographie mémorielle" (à propos de l'enseignement de la Shoah). D'autres accuseront de provocation le ministre de l'intérieur ou la police et justifieront ainsi le vandalisme et la délinquance. Sophisme de la cause et de l'effet... on prend l'un pour l'autre. Si on reprend le fil des événeme

Hommage à Tocqueville

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Cette année nous célébrons le bicentenaire de la naissance de Tocqueville. Hélas, on ne trouve pas le moindre article dans la presse et l'auteur de La Démocratie en Amérique semble être tombé aux oubliettes, dans sa propre patrie... Pourtant l’œuvre tocquevillienne demeure un texte source sur les grands enjeux de la démocratie contemporaine sous ses aspects politiques, sociaux, juridiques, culturels : la crise de la représentation et des institutions, la désaffection civique et le scepticisme politique. Raymond Boudon, auteur de Tocqueville aujourd'hui (2005, Ed. Odile Jacob) , écrit avec justesse : "Démocratie en Amérique (1840) analyse les effets du culte de l'égalité dans les sociétés modernes. «Dans ces temps d'égalité, c'est en eux-mêmes ou dans leurs semblables» que les hommes «cherchent d'ordinaire les sources de la vérité», explique Tocqueville. Il en déduit l'existence de tendances lourdes toujours à l'oeuvre aujourd'hui. Par exemple :