Nouvelle lettre à Ménécée
Par Pierre Lison (*) Cher Ménécée, J’ai lu avec grand plaisir la lettre que tu m’as envoyée. Ainsi tu désires t’engager dans la chose publique ! C’est une bonne chose. La Cité a grand besoin de citoyens comme toi. Travailler pour notre Cité est une activité digne d’un homme libre. Je connais ta valeur, et je ne crois rien exagérer en affirmant que tu représentes un grand espoir pour rétablir la concorde et la justice pour nos concitoyens. Néammoins, je dois impérativement te mettre en garde. La place publique est pleine de dangers, auxquels n’est pas préparé l’honnête homme. Ces dangers ont un nom : ce sont les idées fausses. Tout ce qui arrive dans la société où nous vivons est le résultat des idées. Le bon et le mauvais. Ce qu’il faut, ce qu’il te faut pour servir la Cité, c’est combattre les idées fausses. Par le biais de cette lettre, je veux t’entretenir des dangers qui t’attendent, et des moyens de les combattre. Pour triompher, tu devras appr