Atlas Shrugged au cinéma (partie I)
La 1ère partie du film, inspiré de l'ouvrage éponyme d'Ayn Rand, sort le 15 avril sur les écrans aux Etats-Unis.
Résumé : Atlas Shrugged est une dystopie (une contre-utopie). En 2016, il n'y a plus de pétrole aux USA, l'essence coûte 37,50 $ le gallon. Le seul moyen de transport reste le train., dont les infrastructures sont peu développées. La société menace de s'effondrer. Mais le plus grave c'est moins la situation économique que la folie collectiviste qui s'empare des bureaucrates.
Résumé : Atlas Shrugged est une dystopie (une contre-utopie). En 2016, il n'y a plus de pétrole aux USA, l'essence coûte 37,50 $ le gallon. Le seul moyen de transport reste le train., dont les infrastructures sont peu développées. La société menace de s'effondrer. Mais le plus grave c'est moins la situation économique que la folie collectiviste qui s'empare des bureaucrates.
Dagny Taggart (Taylor Schilling) est le personnage central d'Atlas Shrugged. Elle est vice-président en charge des opérations de la Taggart Transcontinental, une société de chemin de fer familiale.
En raison de l'incompétence de son frère James Taggart, occupé à obtenir des privilèges du ministre corrompu Wesley Mouch à Washington DC, c'est elle qui assume seule la responsabilité de l'entreprise.
Sans compter que ses cadres les plus compétents disparaissent mystérieusement les uns après les autres... A quoi il faut ajouter la question déconcertante qu'elle entend de plus en plus souvent, à des moments inattendus, "Qui est John Galt ?"
Sa vie émotionnelle et sentimentale est à la mesure de son engagement en faveur de l'esprit. Elle est attirée par l'industriel Henry Rearden, dit "Hank" (Grant Bowler), l'un des rares hommes dont elle admire le génie et l'engagement au service de ses propres idées.
Rearden a mis au point un alliage métallique nouveau, plus résistant que l'acier, qui offre des perspectives technologiques extraordinaires. Pour Rearden, l'innovation seule peut empêcher la société de sombrer dans le chaos.
Avec cet alliage, Hank et Dagny reconstruisent la principale ligne ferroviaire de Taggart Transcontinental dans le Colorado, baptisée John Galt Line. Malgré l'opposition systématique des syndicats et de l'opinion publique, ils y font circuler le train le plus rapide du pays et font alliance avec le puissant magnat du pétrole Ellis Wyatt (Graham Beckel).
Son thème est le rôle de la réussite individuelle dans la société et son objectif est de démontrer ce qui peut arriver quand la réussite individuelle est discréditée, supprimée et diabolisée. Les personnages incarnent les valeurs sur lesquelles l'Amérique s'est construite.
Dagny Taggart est l’une des plus belles héroïnes de la littérature moderne : intelligente, courageuse, et aussi forte qu’elle est belle. Elle est un exemple rare à l’écran d’une vie vécue par ses propres moyens et pour ses propres valeurs.
Le magnat de l'acier Hank Rearden n'a pas peur d'affirmer : « Mon objectif est de faire de l'argent avec fierté ». C’est un industriel qui améliore la qualité de la vie pour tous – et mérite sa récompense.
Les méchants dans Atlas Shrugged, aussi familiers que nos voisins de quartier, incarnent l’envers du talent et de la réussite.
Quelle est la pertinence d'Atlas Shrugged aujourd'hui ?
Demandez-vous : que se passerait-il, si les entrepreneurs disparaissaient - Steve Jobs, Sergey Brin et autres industriels – si leur génie créateur n’alimentait plus l'Amérique ou l'Europe ?
La réponse réside dans Atlas Shrugged, Partie I. Ayn Rand, avec son génie littéraire unique, montre le prix à payer, par l'individu et par la société, lorsque ces mots tragiques « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins » sont réalisés.
Un extrait du film
Dagny comprend le pouvoir de la responsabilité personnelle et du choix. Ses actions illustrent la logique propre au libre marché. Dans cette scène elle expose les effets dévastateurs que les syndicats peuvent avoir sur le marché du travail.

Elle répond avec confiance que si un pont s'effondre, la croissance s'effondrera, tandis que si aucun pont ne s'effondre, elle refusera d'employer à tout jamais un membre du syndicat. Tant qu'il n'est pas prouvé que ce métal est dangereux, les ouvriers sont en mesure d'évaluer le risque et doivent être libres de choisir d'accepter ou non leur emploi.
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