Un nouveau combat pour la société ouverte (ch. 5)


Depuis 2001, un discours critique des impostures et dénégations du pouvoir et un discours en rupture avec celui très convenu sur l'immigration et l'islam voient le jour. Les membres qui tiennent ces discours sont appelés "nouveaux réactionnaires".
Alain Laurent les nomme, pour sa part, "nouveaux résistants". Ce sont d'"authentiques antiracistes qui ont décidé de résister à la pente fatale qui mène des aveuglements et des compromissions à la capitulation devant ce qui subvertit l'ordre des sociétés ouvertes."

Il faut remarquer que ces nouveaux réactionnaires sont en partie "héritiers de la gauche anti-totalitaire des années 1975-1990 et qu'ils tendent à apparaître un peu partout en Europe.

Un contre-discours de résistance intellectuelle affirmative

Tableau non exhaustif de cette pensée résistante :

*Jean-François Mattei, à propos des émeutes de novembre 2005 note : "la trahison de la langue". "Quand on n'ose plus regarder les choses en face, on prend la parole pour mieux les occulter". "S'il y a trahison, c'est que par peur d'affronter les difficultés de notre société, on n'ose plus appeler un chat un chat" (Le Figaro, 3/11/05).
*Glucksmann (Le Figaro, 6/10/06) : la police des esprits exercée par des prêcheurs fanatiques et minoritaires".
*Muray (2004) : "Le respect de l'autre que chacun a à la bouche est une arme destinée à museler toute critique éventuelle".
*J.A. Léger (2004) : "peut-on dire que le prophète Mahomet fut un des grands criminels de l'Histoire, un chef de guerre, un assassin, un pilleur ? Oui."
*Jean-Pierre Péroncel-Hugoz "(longtemps collaborateur au Monde) pour qui "les médias, et les classes intellectuelles en général, professeurs, prêtres, politiciens, etc., vivent dans la terreur d'être traités de racistes.""(numéro hors-série de Cités : 303).
*Claude Lévi-Strauss : "J'ai dit dans "triste Tropiques ce que je pensais de l'islam. Bien que dans une langue plus châtiée, ce n'était pas tellement éloigné de ce pourquoi on fait aujourd'hui un procès à Houellebecq… Nous sommes contaminés par l'intolérance islamique." (Le Nouvel Observateur, 10/10/02).
*Ivan Rioufol et son bloc-note tenu chaque fin de semaine dans le Figaro "offre un rare exemple de constance dans la critique de l'immigrationnisme liée à la censure idéologique pesant sur ce thème..."
*Claude Imbert dans Le Point et ses éditoriaux qui "composent peu à peu un redoutable florilège de déconstructions en règle de la persévérance française dans la forfaiture, particulièrement fourni lors des émeutes de fin 2005 : "Le déferlement, depuis trente ans, d'une immigration incontrôlée si étrangère à nos croyances, à nos moeurs et à nos lois avait d'avance compromis le lent travail de biologie sociale que requiert une intégration heureuse..."
*J. Costa-Lacoux : "dans la plupart des pays occidentaux, on a fini par accepter, par lâcheté ou par intérêt, que des communautés se forment sur des critères de peau ou de foi religieuses et vivent repliées sur elles-mêmes."(Le Point, 10/11/05)
*Péroncel-Hugoz conteste aussi la prétendue xénophobie des "français de souche".
*Emmanuel Brenner : "une vaste communauté d'origine étrangère... dont le discours se situe parfois aux antipodes des normes occidentales."
*Christian Delacampagne : "Des communautés qui ont de plus en plus tendance à rejeter globalement les valeurs de leur pays d'accueil, qui le proclament ouvertement - et dont certains membres n'hésitent pas à passer à l'acte."(2003)

Ce contre discours s'attaque à des causes plus profondes que le simple ratage de l'intégration : la forfaiture de l'école est ainsi mise en avant.

*L'enseignante Barbara Lefebvre (le Monde, 8/03/06) : "L'impunité de ces faits [la violence des jeunes à l'école] a encouragé ces "délinquants du verbe" : les pouvoirs publics incarnés par les enseignants et les chefs d'établissements installés dans la "stratégie pédagogisante" de la négociation ont déserté le terrain du respect du droit; ainsi toute une génération d'éducateurs a t-elle choisi de ne pas assumer la responsabilité du monde qui lui incombait."(hors-série de Cités).
*Jean-Paul Brighelli, enseignant aussi : "En réalité ce sont des racailles [ceux qui brûlent des voitures] parce qu'on a cessé de leur donner la substance qui pouvait leur permettre de s'intégrer à la République."(Le Point, 19/10/06)
*A.-G. Slama : "Quant à l'école, devenue trop souvent le champs clos d'un renouveau de l'antisémitisme, du racisme et du sexisme elle aura été la grande victime de ces années de faiblesse devant les particularismes ethniques, religieux et identitaires" (Le Figaro, 9/11/05).

Toutes ces critiques sont le fait d'hommes et de femmes qui ne sont pas forcément du bord politique et qui sont donc souvent en désaccord avec les solutions à apporter.A propos de la discrimination positive, globalement "le contre-discours rejette cette proposition d'ingénierie sociale de manière argumentée et parfois virulente."CF Taguieff dans Le Point 6/05/04 et Slama (auteur d'un édifiant article intitulé "Contre la discrimination positive. La liberté insupportable" dans Pouvoirs, n°111,2004) : "nouvel outil d'oppression étatique, la discrimination politique..."

Anne-Marie Le Pourhiet, juriste : "voilà très exactement ce qu'est une discrimination positive : un passe-droit reconnu aux membres de catégories ethnico-culturelles ou sexuelles ayant réussi à se forger un statut de victimes d'une domination perpétrée par une catégorie de bourreaux qui ne sera pas fondée à s'en plaindre... On introduit bien le poison de l'ethnicité dans les critères de recrutement et de promotion. Or ce critère est foncièrement injuste et pervers. ("Pour une analyse critique de la discrimination positive", paru dans Le Débat, n°114, mars 2001).

Dans ce contre-discours, on trouve aussi des contributeurs qui n'interviennent que lors d'un passage dans un livre ou lors d'une déclaration occasionnelle. Exemple, Christian Jelen qui dans toute son oeuvre pourfend l'immigrationnisme, l'islamisation et les effets néfastes du politiquement correct.

La pensée-Revel

Revel apparaît comme le père fondateur de cette nouvelle pensée de résistance et de réaffirmation du Droit. Il s'agit, plus que d'une pensée simplement polémiste, d'une vraie philosophie politique où Revel se pose en "défenseur intransigeant de la démocratie" et en "adversaire sans concession du totalitarisme".
En 2002, il déclare : "Carence ou indulgence, l'inaction de l'Etat revient à officialiser en quelque sorte l'illégalité, de même qu'avait été officialisée l'absence de travail et de discipline à l'école". Il n'a de cesse de critiquer la forfaiture étatique, le retrait de l'Etat face à ses responsabilités."La peur d'être qualifiés de racistes a conduit les responsables politiques à escamoter l'origine ethnique de cette guerre des rues..."

Sur l'impérialisme théocratique d'un certain islam, Revel déclare : "les systèmes de pensée incluant, dans leur principe originel même, un projet de conquête universelle ont été le nazisme, le communisme et l'islam"(1992).
Il attaque avec virulence le communautarisme à la française qui favorise de façon éhontée la communauté musulmane et qui contredit tous les principes d'une société ouverte : "non seulement nous avons des communautés, ce qui contrarie toute notre tradition républicaine, mais l'une d'elles s'en prend à une autre" (dans L'Obsession anti-américaine, à propos de la vague d'antisémitisme islamiste en France après le 11 septembre).
En matière de religion : "Notons-le toutefois, cette assimilation du scepticisme religieux, c'est à dire de la libre pensée, à la haine raciale est une trouvaille récente, inventée au seul profit de la religion musulmane."

Corpus d'idées-forces de Revel
La démocratie comme régime exclusivement fondé sur les individus disposant d'une pleine liberté de penser et de conscience, la laïcité comme indispensable principe démocratique de coexistence pacifique entre ces individus, et l'existence non moins nécessaire d'un Etat de droit soucieux de faire respecter cette liberté et cette laïcité.
La liberté de penser est fondée sur le principe de laïcité essentiel pour Revel : cette laïcité est un élément constitutif d'une démocratie et s'il est à nouveau réapparu dans les débats, c'est bien à cause de la pression de la menace islamique.
Ces principes de liberté de penser et de laïcité ne seraient rien sans un Etat de Droit vraiment appliqué. Revel reprend fermement position contre toute idée de discrimination positive et appelle à la "vigilance anticommunautariste."
Enfin, Revel prône un accueil raisonné d'une immigration et un islam évolué ce qui respecte les principes d'une société ouverte et dénie par contre tout lien avec une pensée d'extrême droite (qui prône l'immigration-zéro et encourage l'islamisme radical).

Faux"néo-réactionnaires" et vrais défenseurs de la société ouverte
Ce sont les milieux bien-pensants qui vont qualifier cette pensée résistante de "néo-réactionnaires" dans les années 2005-2006 comme si c'est derniers étaient là pour restaurer un nouvel ordre moral traditionnaliste et puritain. Or ces résistants sont simplement animés "d'un esprit de résistance" face à l'esprit conquête" selon Zarka (hors-série de la revue Cités), esprit de conquête d'un certain islam.La caractéristique de ces esprits libres et réfractaires est qu'ils viennent pour un grand nombre d'entre eux de la gauche voire de l'extrême gauche "et entendent pour quelques-uns continuer à s'y situer - tout en s'insurgeant contre les trahisons de leur famille idéologique d'origine envers la laïcité, l'individualisme égalitaire et la liberté de penser."
Certes, certains "résistants proviennent de la droite libérale mais ils sont peu nombreux, croyant de plus que "le libre marché ajouté à la tolérance suffirait à régler tous les problèmes d'immigration ou posés par l'islam."
La pensée résistante est surtout le fait d'individualités en rupture de gauche, qui raniment l'esprit de cette gauche anti-totalitaire qui a joué un si grand rôle dans la divulgation finale de l'imposture communiste dans les années 1975-1980. Même tentations de nier une réalité, même cheminements laborieux et déchirants conduisant pour certains "à une prise de conscience par simple probité intellectuelle et sous les chocs répétés du réel."

Retour aux textes et itinéraires de certains pour expliciter le propos :

L'écrivain Thierry Jonquet dans son roman Ils seront votre épouvante et vous êtes leur crainte (2006) décrit "sans œillères la sordide réalité faisant l'ordinaire de la vie dans les "quartiers sensibles".Il déclare dans la revue "Le meilleur des mondes", n°2, octobre 2006 : "l'escroquerie intellectuelle a commencé quand on a cherché à justifier leurs actes" en évoquant "l'hyperviolence gratuite" des voyous et émeutiers.

Robert Redeker :
Ce philosophe adepte de "la gauche laïque républicaine" écrit un article dans Le Monde paru le 22/11/01 où tout était dit de sa pensée résistante : "la religion musulmane est une régression barbarisante" qui "se substitue au communisme". Il met en cause " les intellectuels qui font preuve vis à vis de cette idéologie d'un aveuglement et d'une complaisance délétères pour l'intelligence. Enfin, il loue "le capitalisme" qui "fait surgir des ères de civilisation qui permettent un plus grand épanouissement de la liberté." Le 6 octobre 2006, dans Le Nouvel Observateur, il confie : "J'ai découvert un mot, l'Occident, que je n'avais jamais revendiqué auparavant. J'ai réalisé que les valeurs qu'il recouvrait me permettaient de vivre."
Redeker continue dans un ouvrage collectif La République brûle-t-elle ? avec un article intitulé : "le nihilisme et l'assourdissant silence des émeutes banlieusardes" : "Alors qu'on leur construit une identité de victimes - victime du pays dans lequel ils vivent, et dans lequel il faudrait qu'ils s'intègrent, en l'aimant." Enfin, parution du fameux article-polémique dans le Figaro, avec deux semaines après sa parution, un appel en faveur de Redeker, menacé de mort : "Les temps en Europe redeviennent durs. L'heure n'est pas à la lâcheté."

Les écrivains-philosophes Bruckner et Finkielkraut :
Noyau dur emblématique de cette pensée résistante. En 1983(!), Pascal Bruckner, dans Le sanglot de l'homme blanc, prédit le lutte anti-occidentale (après l'effondrement du communisme), le tires-mondisme et l'anti-colonialisme idéologiques en lien avec le "relativisme culturel" érigé en "nouvelle conformité", de la "tolérance universelle obligatoire." Surtout le livre dévoile le fond où s'enracine le politiquement correct : "la haine de soi, dogme central de notre culture", la propension à "l'autoflagellation", "le miltantisme expiatoire."
En 1987, Finkielkraut publie La défaite de la pensée qui complète le diagnostic.Il vise "la société multiculturelle", "l'individu multiculturel". "L'identité culturelle a deux bêtes noires : l'individualisme et l'universalisme." L'individu européen n'a pas sa place dans une logique identitaire, il est assimilé à un phénomène culturel et c'est tout. Or, c'est en s'érigeant contre sa culture que cet individu occidental a gagné ses libertés. Les droits universels et égaux de cet individu le protège de toute régression alterculturelle, surtout de toute régression vers une "culture" néfaste qui "prône des châtiments corporels aux délinquants, la répudiation des femmes stériles, la condamnation à mort des femmes adultères, etc., etc. Le principe de société ouverte est clairement explicité par Finkielkraut pour montrer qu'il est clairement l'enjeu de ce combat : Taguieff ( étude plus approfondie au Chapitre 7) dans La République enlisée - pluralisme, communautarisme, citoyenneté (2005) évoque "les ennemis de la société ouverte".

Le ralliement d'intellectuels juifs à la cause de la nouvelle résistance est enfin à noter (2) : en mai 2006, création de la revue Controverses animée par le philosophe Schumuel Trigano qui avait auparavant écrit dans un livre intitulé La démission de la République : "Ainsi exemptera-t-on tous les contrevenants de leur responsabilité puisqu'ils étaient des immigrés..." et contre la censure dans "Le triomphe de la novlangue" (titre du chapitre 4 de son livre) : "au lieu de nommer l'identité des délinquants des cités en très grande majorité d'origine immigrée, on les désigne sous la catégorie générique de "jeunes".
"La novlangue obéit à une logique communautariste : elle fait l'impasse sur l'individu en tant qu'il est responsable, au nom de son appartenance à une identité collective... ce qui revient à reporter la faute sur la collectivité alors que seul l'individu peut répondre d'une infraction pour les actes commis."
Contre le refus de voir le désordre engendré par une immigration de masse non contrôlée : "L'arrivée de plusieurs millions d'étrangers dans une société qui a déjà son histoire" occasionne un véritable séisme.
Tous ces discours réactionnaires de gauche comme de droite ne traduisent pas une "lepénisation" des esprits comme veut le faire croire le bien-pensance. Ils transcendent en fait les discours de gauche et de droite.

Une résistance pro-société ouverte à l'échelle européenne ?
"A l'extérieur de l'hexagone, le seuil critique atteint par les menaces que la suppression migratoire, l'islamisation, la non-intégration d'une partie de l'immigration mais aussi l'hégémonie idéologique de l'angélisme anti-raciste et du multiculturalisme font peser sur l'état de Droit incite aussi une minorité d'esprits progressistes ou libéraux à entrer en résistance intellectuelle active et exposer leurs préocupations en rompant avec la novlangue de bois."

Le politologue italien, Giovanni Sartori, libéral classique, dans son ouvrage Pluralisme, multiculturalisme et étrangers (2003) écrit : "La société ouverte : jusqu'à quel point? Karl Popper ne répond pas à la question car elle ne se posait pas à son époque. Mais l'agression multiculturaliste et, de l'extérieur, les pressions migratoires, la rendent nécessaire.""Le vrai pluralisme défend tout en la freinant une diversité qui, laissée à elle-même, se dégrade inévitablement en "séparation et en démembrement de la société".
"Ne peut être intégré que se qui est intégrable : cela exige volonté individuelle et abandon d'une différence culturelle trop réservée et affichée."
Sartori prend soin de distinguer les individus et le fait islamique. Ce que ne fera pas Oriana Fallaci dans ses ouvrages où les incriminations sans nuances sont nombreuses, même si le discours de fond tient une grande part de vérité.

Aux Pays-Bas, le sociologue Paul Scheffer (membre du parti socialiste PVDA), auteur d'un essai prémonitoire en 2000, Le drame multiculturel, "critique durement le comportement d'une partie de la population issue de l'immigration et l'idéologie politiquement correcte du multiculturalisme communautariste."Dans un des entretiens donnés à la presse française, il ajoute : l'intégration, "C'est non pas la neutralité, mais une culture de liberté qu'il faut défendre face à ceux qui ont vécu dans une société autoritaire" (L'Express, 15/11/04).et : "Mais la tolérance ne peut être passive, elle ne peut survivre que dans des limites claires. Les droits s'évaporent lorsque les citoyens n'ont pas un sentiment de loyauté et d'engagement.D'accord pour les immigrés aient une double nationalité. Mais pas d'accord pour une double loyauté ou une demi-loyauté." ( Le Figaro, 13/01/05) et "Il est temps de confronter les musulmans à leurs devoirs, dont celui de défendre la liberté d'expression pour d'autres croyances, ainsi que pour les hérétiques, ceux qui ont renoncé à l'islam."Fritz Bolkenstein, ex-commissaire européen "honni en France pour cause de "plombier polonais", "vigoureux apôtre du "moins d'état"" s'alarme sur une Europe convertie au relativisme culturel.
Enfin, Geert Wilders ( qui a pris la tête du Parti après l'assassinat de Pym Fortuyn), dans un programme intitulé Choisissez la liberté! (2005) prône "une lutte sans merci contre "l'islamisation de la société néerlandaise", l'interdiction du port de la burqa, une répression plus ferme de la délinquance, le retour à la liberté d'expression et le suspension pour cinq ans de l'immigration non occidentale car les Pays-Bas sont pleins." "Nous sommes lâches en Europe quand il s'agit de lutter pour nos propres droits".
Wilders entend aussi "lutter contre les discriminations qui frappent les musulmans ordinaires" et récuse toute idée de préférence nationale ( ça, c'est un discours Lepéniste). "il faut opérer une distinction entre l'islam et les musulmans, ces derniers pouvant dans leur majorité préférer nos valeurs." ( propos extraits de l'entretien à Politique internationale, n°112,juillet 2006) .

Au Danemark : Käre Bluitgen, l'initiateur des fameuses "caricatures de Mahomet", écrivain de sensibilité gauchiste et tiers-mondiste, dans un essai intitulé Au bénéfice des Noirs(2002) dénonce le renfermement croissant d'une partie de la population immigrée locale d'après son expérience personnelle d'habitant d'un faubourg de Copenhague.
Deux auteurs (Ralf Pittelkow, ancien conseiller du Premier ministre socialiste Rasmussen, devenu chroniqueur au conservateur Jyllands-Posten et Karen Jespersen, qui a démissionné en février 2007 du parti social démocrate pour se rallier aux libéraux...) d'un livre à succès, Islamistes et naïvistes (2006) "une rude critique de l'alliance idéologique entre islamistes européens anti-société ouverte et les "idiots utiles" du droit-de-l'hommisme."

En Grande-Bretagne : le nouveau contestataire n'est rien de moins que le très respecté sir Trevor Phillips "lui-même d'ascendance immigrée (des parents originaires des Caraïbes)" ainsi que, début 2008, l'écrivain Martin Amis dans un brûlot anti-islamiste, The second Plane et aussi le nouveau maire de Londres, Boris Johnson qui déclare que l'islam est "la plus vicieuse et sectaire des religions..."

A suivre...

(Merci à ma chère épouse pour son aide précieuse dans la lecture et la synthèse du texte)

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