L'intégration "citoyenne" est en crise (Ch. 1)
Que les sociétés soient à tradition assimilatrice ou au contraire multiculturaliste et communautariste, les faits sont là : une partie de l'immigration extra-occidentale se trouve sur-exposée dans les problèmes de délinquance ou d'aide sociale ou de chômage et une autre partie se referme dans des identités culturelles closes.
La tendance au durcissement des mesures restrictive quantitatives contre l'immigration extra-occidentale se fait aussi bien dans les pays à "passé colonial" que dans ceux qui n'ont pas de "tradition" coloniale. Dans les pays en proie à des soucis économiques et dans des pays plus prospères. Dans des pays socialistes ou dans des pays plus libéraux.
Comment interpréter ces faits ?
De deux façons :
Première hypothèse, ces sociétés ouvertes n'en sont plus (si tant est qu'elles n'aient jamais existé) et elles "révèlent leur vrai visage"xénophobe" qui n'ose pas dire son nom, la majorité de leurs citoyens sont devenus racistes. C'est la thèse des militants gauchistes mais aussi celle que les milieux bien-pensants ont réussi à instituer en idéologie dominante."
Deuxième hypothèse : il y a une vraie menace culturelle contre les sociétés ouvertes qui correspond à l'afflux massif de l'immigration extra-occidentale et à un processus de réislamisation dans l'aire musulmane et la réponse (développée ci-dessus) correspond à cette menace....
Selon Alain Laurent, c'est cette seconde thèse qui objectivement s'impose.
A suivre...
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