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Novlangue de bois, désinformation et bourrage de crâne

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(suite du ch. 3) "L'objectif visiblement poursuivi par l'establishement politico-médiatique étant de faire communier tout le monde dans la révérence aux deux articles de foi "citoyens" - l'islam est forcément une "religion d'amour, de paix et de tolérance" et l'immigration est non moins forcément "une chance pour la France - toute une stratégie d'occultation des faits dérangeants et de manipulation du langage s'est mise en œuvre qui, dans ses pires aspects, n'est pas sans évoquer une version soft du 184 de George Orwell." La dissimulation consiste d'abord dans une autocensure que pratiquent sans complexes et par conviction idéologique la plupart des journalistes. (Robert Solé, premier médiateur au Monde : " Au Monde aussi, reconnaissons-le, une sorte de tabou interdisait de parler de certaines choses. ") Le voile commence à être levé aujourd'hui sur l'importance réelle des flux migratoires, sur les

Nouvelles censures, nouvelles inquisitions (ch.3)

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Autocensure: le nouvel impératif catégorique L'affaire des "caricatures de Mahomet". Le 12 septembre 2005, Fleming Rose, rédacteur en chef des pages culturelles du "Fyllands-Posten", publie douze dessins représentant Mahomet, demandés à une quarantaine d'illustrateurs de presse. Objectif : tester la réalité et l'ampleur de l'auto-censure au Danemark. En effet, un journaliste de gauche, Kare Bluitgen, se heurte à de grandes difficultés pour illustrer un livre d'histoire pour ados sur "Le Coran et le Prophète Mahomet". Après la parution du livre et des dessins, "la planète islamique s'embrase furieusement", jugeant les dessins "blasphématoires". La plupart des Etats membres de l'Union vont s'empresser de fournir de plates excuses et surtout de convenir à la limitation de la liberté d'expression dans le traitement des religions et autres cultures. Le principe suprême de la société ouverte est alors remis

La forfairture morale et juridique des Etats (Ch. 2)

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Selon Alain Laurent, la responsabilité de tous ces désordres et instabilités dans chaque pays ne doit pas être imputée aux migrants extra-occidentaux. "Il n'y a aucune fatalité à ce que sur le plan individuel un migrant de bonne volonté, fût-il pauvre, demeure sans emploi et devienne un assisté permanent, sombre dans la délinquance, se communautarise ou se mue en ennemi idéologico-culturel de la société ouverte." Elle doit plutôt être imputée aux responsables politiques de ces pays qui n'ont jamais voulu voir la massification de cette immigration et qui n'ont jamais surtout vraiment tenté de faire connaître et de faire appliquer les principes de la société ouverte, principes auxquels à priori tous les migrants étaient favorables. Une singulière version étatique du "laissez faire, laissez passer" A priori en France, il existe un Etat de Droit commun applicable à tous, explicité dans les textes constitutionnels et législatifs. Dans ces textes on trouve l

L'intégration "citoyenne" est en crise (Ch. 1)

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Si l'on s'en tient aux discours généraux français (médias ou politiques), l'immigration ne connaît pas de graves problèmes, et ces derniers seraient dus soit à un chômage persistant, soit à un passé colonial qui prouverait que les français sont des racistes plus ou moins conscients. Mais lorsqu'on procède à un état des lieux général des pays occidentaux (Europe, Amérique du Nord et Australie), on se rend compte que "l'immigration de masse et de peuplement d'origine extra-occidentale y est devenue un souci et un défi, parfois majeur" . Que les sociétés soient à tradition assimilatrice ou au contraire multiculturaliste et communautariste, les faits sont là : une partie de l'immigration extra-occidentale se trouve sur-exposée dans les problèmes de délinquance ou d'aide sociale ou de chômage et une autre partie se referme dans des identités culturelles closes. La tendance au durcissement des mesures restrictive quantitatives contre l&#

Prologue du livre d'Alain Laurent

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"Les sociétés ouvertes" qui caractérisent les démocraties occidentales se trouvent actuellement confrontées - toutes- à l'implantation d'un islamisme conquérant et à une immigration extra-occidentale de masse qui ne s'intègre pas. On a beau le nier plus ou moins, on a beau minorer ces problèmes, il s'agit d'une réalité qui touche toute l'Europe et pas que la République française. "Une société ouverte ne peut-elle justement s'ouvrir tout en se maintenant en tant que telle que si y sont impérativement reconnues et pratiquées certaines règles et valeurs...?" Définition de la société ouverte. L'expression a été trouvée par Bergson et développée par Karl Popper ("la Société ouverte et ses ennemis") : la société ouverte se caractérise par un nouveau principe d'organisation sociale basé sur " le primat de la responsabilité individuelle, du libre examen rationnel et critique, qui exige des efforts sur soi-même pour vivre

De nouveaux ennemis pour la société ouverte ?

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Le philosophe Alain Laurent, vient de publier : "La société ouverte et ses nouveaux ennemis", un titre qui fait référence à l'ouvrage célèbre de Karl Popper : " The Open Society and Its Enemies ", publié à Londres en 1945. Alain Laurent est l'auteur de nombreux livres touchant la philosophie libérale et il est un spécialiste des auteurs français ou américains qui ont participé à l'élaboration de cette philosophie depuis le XVIIIe siècle. Il a enseigné la philosophie en terminale. " Les sociétés ouvertes " qui caractérisent les démocraties occidentales se trouvent actuellement confrontées à l'implantation d'un islamisme conquérant et à une immigration extra-occidentale de masse qui peine à s'intégrer. On a beau le nier plus ou moins, on a beau minorer ces problèmes, il s'agit d'une réalité qui touche toute l'Europe. Selon Alain Laurent, cette situation critique résulte d'abord de la forfaiture morale et parfois juridi

Obama, le messianisme anti-raciste

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A quelques heures du vote américain, l'emballement des médias est perceptible. Comme en 2004 pour Kerry, tout le monde crie victoire et se félicite de l'élection quasi-certaine d'Obama. Mais ce qui m'exaspère surtout, c'est la façon dont les médias français exploitent la question raciale. Un sondage nous annonce ce matin que 70 % des français sont prêts à élire un président noir. C'est le genre de question qui n'a aucun sens. Car le problème ce n'est pas la couleur de la peau, c'est le message politique porté par le candidat. Est-ce que 70 % des français voteraient pour un candidat noir ouvertement d'extrême gauche (ou d'extrême droite...) ? Certainement non. En réalité, le but de ce genre de sondage, c'est de faire la promotion d'un multiculturalisme à l'américaine en stigmatisant le Français « blanc », assimilé à un raciste, et en valorisant le métis, l'Arabe ou le Noir, au nom de leur différence. Le problème, c'